Offrir un REEE comme cadeau, suivi des marchés et de la lecture

Paradmin

Offrir un REEE comme cadeau, suivi des marchés et de la lecture

Offrir un REEE comme cadeau

Avec la période des fêtes qui est à nos portes, il arrive souvent que l’on offre de l’argent comme cadeau à nos enfants, petits-enfants ou encore neveux et nièces ou encore un cadeau dont l’utilité ne sera pas toujours apprécié.

Offrir l’éducation en cadeau

Il faut savoir que les frais de scolarité au Canada s’élèvent à 6 800$ par année pour les études post-secondaires. Vous pouvez donc participer à la réussite scolaire de l’enfant en diminuant le stress financier des études pour l’enfant et les parents.

En discutant avec les parents, vous pourriez décider d’offrir 100$ à chaque anniversaire ou fête ou encore un dépôt mensuel de 10$ par mois. En faisant cela, votre argent va se multiplier!

Profitez des subventions gouvernementales

Vos cotisations donnent droit à la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) de 20% et le Québec ajoute une subvention de 10% pour un total de 30%.

De plus, le Bon d’études canadien (BEC) donne un coup de main aux familles à faible revenu en leur versant jusqu’à 2 000$ par enfant à vie.

Données et faits sur le coût des études supérieures

  • 17 200$ Montant prévu pour des droits de scolarité annuels d’ici 2035 (augmentation de 153%)
  • 93% Nombre de Canadiens qui affirment qu’ils poursuivraient des études supérieures si c’était gratuit
  • 26 300$ Montant de la dette moyenne qu’auront accumulé 41% des diplômés universitaires détenant un baccalauréat au début de leur carrière
  • 14 090$ Facture moyenne pour une résidence sur le campus et un plan de repas obligatoire à Toronto pour une période de huit mois
  • 47% Nombre de familles canadiennes qui ont un REEE

Vous pouvez avoir des détails supplémentaires dans ce document fait par Fidelity.

Suivi des marchés

En effet, pour une troisième semaine consécutive (semaine du 9, du 16 et du 23 novembre) , le début de semaine a débuté avec une hausse des actions mondiales en réponse à des nouvelles encourageantes sur les vaccins contre la COVID-19, cette fois d’AstraZeneca et de l’Université d’Oxford.

Des bonnes nouvelles cette semaine, d’autres à venir?

La montée des marchés boursiers a reçu un nouvel élan après que l’administration des services généraux des États-Unis ait reconnu Joe Biden comme le vainqueur de l’élection présidentielle, permettant au processus de transition de se dérouler plus facilement. De plus, les investisseurs ont grandement apprécié la nouvelle que Joe Biden nommera l’ancienne présidente de la Banque centrale américaine, Janet Yellen, au poste de secrétaire au Trésor américain.

Les principaux indices boursiers américains – dont le S&P 500, le Dow Jones Industrial Average et le Nasdaq Composite – ont atteint des niveaux records. Le Dow Jones a brièvement dépassé la barre des 30 000 points pour la toute première fois de son histoire. L’indice boursier canadien, le S&P/TSX , a pour sa part, remonté en territoire positif depuis le début de l’année. Le Nikkei 225, indice boursier du Japon, a atteint son plus haut niveau depuis mai 1991.

L’accumulation de bonnes nouvelles pousse l’indice Dow Jones au-delà du seuil psychologique de 30 000

La volatilité du marché boursier, qui est mesurée par l’indice de volatilité (VIX) du Chicago Board Options Exchange, est tombée à son plus bas niveau depuis le mois de février. Finalement, l’anticipation d’une demande plus élevée a fait grimper les prix des produits de base liés à la croissance économique. Le pétrole West Texas Intermediate (WTI) a grimpé à son prix le plus élevé en huit mois et le cuivre à son meilleur niveau en deux ans et demi.

Élections américaines 

Les actions du monde entier ont bondi et les taux des obligations d’État ont chuté après la victoire de Joe Biden et la probabilité que le Sénat demeure sous le contrôle républicain. Le fait que les démocrates n’aient pas été en mesure de balayer les deux chambres du Congrès ainsi que la présidence, comme certains l’avaient prévu, implique qu’il y a donc de fortes chances que ces derniers soient incapables de mettre en œuvre bon nombre des changements politiques majeurs discutés pendant leur campagne électorale.

Du côté des investisseurs, ceux-ci ne s’attendent plus à des hausses d’impôts, ni à un retour en arrière des réductions d’impôt sur les sociétés de 2017 ni à une réglementation supplémentaire importante. De plus, il n’y aura probablement pas de « nouvel accord vert », pas d’option de soins de santé publique, pas de changements aux règles du Sénat ou de changements dans la structure de la Cour Suprême. Cependant, tout cela peut encore changer, car le contrôle du Sénat sera déterminé lors du second tour des élections en Géorgie le 5 janvier 2021.

Bien que des mesures de relance budgétaire supplémentaires devraient aider à compenser les dommages économiques de la COVID-19, le gouvernement américain divisé pointe vers des mesures de relance économique plus petites. Cela signifie donc moins de dépenses financées par la dette et un risque moindre d’inflation future. En conséquence, les taux obligataires ont chuté, et avec eux, le dollar américain.

La Fed perd quelques uns de ses programmes d’urgence… relance des négociations pour un stimuli fiscal?

Finalement, moins de stimulus signifie également que la Réserve fédérale devra peut-être en faire davantage en réaction à tous ralentissements résultant de l’augmentation des infections et des restrictions liées à la COVID-19. Cela renforce les attentes de taux d’intérêt plus bas et plus longtemps.

En bref, le résultat serré de l’élection américaine a permis de garantir que les éléments clés du marché haussier des actions resteraient en place dans un avenir prévisible.

Economie canadienne

Le S&P/TSX a effacé sa perte depuis le début de l’année principalement grâce à la remontée du secteur de l’énergie. En effet, alors que l’optimisme économique croissant a soutenu les prix du pétrole, le secteur a reçu un soutien supplémentaire d’un rapport de la US Energy Information Administration qui a montré une baisse surprise des stocks de pétrole brut américain. Cependant, il faut se rappeler que plusieurs analystes stipulent que la demande mondiale ne reviendra pas au niveau de 2019 avant 2022 au minimum (world oil).

Les soins de santé ont également connu une bonne semaine, car les titres de cannabis ont continué leur montée en raison des attentes que l’administration Biden pourrait décriminaliser la marijuana.

Économie américaine

Secteurs boursiers : Dans l’indice boursier principal des États-Unis, le S&P 500, les secteurs de l’énergie et des services financiers ont mené les gains, tandis que les services publics et l’immobilier ont sous-performé.

Novembre marqué par une forte rotation des thèmes d’investissement

La surperformance des entreprises qui bénéficieraient d’un retour à une activité économique normale – un thème qui a fait les manchettes dernièrement en raison des vaccins – s’est poursuivie cette semaine. En effet, les sociétés de moyennes capitalisations ont surperformé les grandes capitalisations. D’ailleurs, le Russell 2000 a connu un excellent mois avec une performance de +18,99%.

Les analystes de plus en plus optimistes envers les bénéfices des entreprises

Données économiques : Les données économiques étaient plus mitigées. En effet, alors que certains indices des directeurs d’achat suggéraient que l’activité économique augmentait au rythme le plus rapide depuis 2015, la confiance des consommateurs a reculé et les demandes de prestations de chômage ont augmenté pour la deuxième semaine consécutive. Cela reflétait probablement un ralentissement en réponse à la flambée des cas de la COVID-19 et au renouvellement des restrictions à travers le pays.

La baisse de la confiance et des
revenus se fait sentir

Économies européennes et asiatiques 

Tous les principaux marchés boursiers d’Europe et d’Asie ont terminé le mois en territoire positif grâce à l’optimisme des vaccins l’emportant sur la baisse de confiance des consommateurs et des entreprises. Les signes indiquant que les cas pourraient atteindre un sommet en Europe ont conduit certains gouvernements à assouplir temporairement les restrictions pour les vacances de Noël.

Du côté asiatique, les marchés boursiers ont connu un bon mois en raison du fait que de nombreux pays de la région ont signé le plus grand accord de libre-échange au monde (Regional Comprehensive Economic Partnership).

Source : Placements Mackenzie

Des articles qui pourraient vous intéresser

À propos de l’auteur

admin administrator